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Un mystère Shakespearien

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Tombe de Shakespeare : aurait-on volé le crâne de l’auteur ?

A l’occasion du 400e anniversaire de sa mort, la chaîne britannique Channel 4 a radiographié la tombe de l’auteur d’Hamlet afin d’en saisir les secrets… Le résultat est quelque peu surprenant.

Les hypothèses 

Enterré à l’église de la Sainte Trinité à Startford-upon-Avon depuis 1616, la tombe de Shakespeare fait beaucoup parler d’elle depuis le début du mois de mars. C’est en effet en voulant tourner un documentaire sur la tombe de l’auteur que l’équipe de la chaine britannique a trouvé des éléments croustillants. Selon une source AFP, les archéologues auraient observé pendant la radiographie “une étrange altération du côté de l’endroit où devait se trouver sa tête”, selon Kevin Colls qui dirigeait les recherches. La théorie qui semble la plus probable pour ces experts serait donc que son crâne ne soit plus avec le reste de son corps à la Sainte Trinité.

Parmi les hypothèses qui circulent, on retrouve par exemple la thèse d’un voleur de crâne qui aurait opéré vers la fin du XVIIIe siècle. Malheureusement, nous n’aurons probablement jamais le fin mot de l’histoire. Le vicaire de l’église de la Sainte Trinité, Patrick Taylor, l’avance lui-même : “il faut se faire à l’idée que le mystère ne sera jamais complètement résolu.”

Un mystère shakespearien

Pourtant l’équipe d’archéologues travaillant pour Channel 4 ne s’est pas arrêtée là. Après la découverte de ces altérations sur la tombe, ils se sont intéressés à un crâne enterré dans l’église Saint Léonard, à 25 kilomètres de Sainte Trinité. Des rumeurs circulaient sur le fait que ce crâne aurait pu être celui de l’écrivain, mais une analyse au scanner a prouvé qu’il appartenait à une femme…

Hélas, nous n’avons aucune réponse concrète à nous mettre sous la dent, et le mystère de la tombe shakespearienne n’a pas finit de faire parler de lui… Depuis 400 ans, il attise la curiosité et parfois la crainte avec son épitaphe : “Mon ami, pour l’amour de Jésus, abstiens-toi de creuser la poussière enfermée ici. Béni soit celui qui épargne ces pierres. Et maudit soit celui qui déplace mes os”… Quelqu’un aurait-il bravé la malédiction ?

Océane Viala

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