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Offload, premier manga français sur le rugby

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Les amateurs de mangas pouvaient jusqu’à présent lire en France, Hajime no ippo (pour la boxe),Captain Tsubasa (pour le foot), ou Slam dunk (pour le basket). Avec Offload, le premier manga français sur le rugby, ces derniers vont être servis. Toutes les deux semaines, les lecteurs ont gratuitement accès à un nouveau chapitre sur stade.fr, autour des aventures d’Asora, jeune lycéen japonais de 15 ans aspirant à jouer en Europe. Stéphane Rakoto, Responsable Communication Digitale au Stade Français Paris et Co-créateur du manga Offload, répond aux questions de Lecthot.

L : Pouvez-vous nous résumer l’histoire d’Offload ?

Stéphane Rakoto : « Offload » est un terme pour désigner une passe « après-contact » au rugby. Cela raconte l’histoire d’un jeune lycéen japonais, Asora, qui n’a qu’un rêve en tête : devenir rugbyman professionnel et évoluer en Europe auprès des plus grands. Pour parvenir à ses fins, il devra travailler dur, s’entourer des bonnes personnes et faire les bons choix. Son parcours lui permettra de croiser des joueurs du circuit existant et notamment ceux du Stade Français Paris. Le schéma, classique, se rapproche des mangas de type Shonen.

L : Le rugby et le manga sont deux univers différents.  Comment vous est venue l’idée d’associer les deux ?

S.R : Avant d’arriver au Stade Français Paris, je m’étais toujours demandé pourquoi aucun manga de rugby n’avait été sorti en France (deuxième pays plus gros consommateur de manga au monde derrière le Japon). Pendant ce temps, des mangas ont vu le jour sur les thématiques des sports suivants (volley-ball, natation, basket, etc.)… Etant passionné des deux univers, le projet est né comme une évidence ! Tout ne s’est pas fait dans l’immédiat. Le dessinateur a été recruté récemment, mais Offload est désormais lancé et nous en sommes très contents. Et puis il faut dire que le Stade Français Paris a toujours été un club innovant et décalé, donc ça a plutôt bien collé. Maintenant, il faut tenir le rythme et porter le projet jusqu’au bout. Mais c’est une belle mission !

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L : Le coup de crayon de mangaka est-il venu naturellement au dessinateur ?

S.R : Il est en tout cas venu très rapidement. Loïc n’avait encore jamais dessiné du manga en cette quantité et avec cette exigence permanente de rigueur. Il ne faisait jusqu’alors que du fan art pour le plaisir, comme beaucoup en font par ailleurs. Mais il n’a pas eu besoin de beaucoup de dessins tests pour se faire valider le design global. Il a un talent fou.

L : À quoi ressemble l’une de vos séances de travail type ?

S.R : Loïc a la trame globale et réalise le storyboard de chaque chapitre et me le présente. De manière générale, je n’ai pas besoin d’intervenir beaucoup à cette étape car il sait parfaitement ce qu’il fait et la manière de le raconter. Ensuite, il dessine chaque chapitre et me fait valider les textes avec le dessin. C’est la phase qui prend parfois un peu plus de temps car il reste des petites retouches à faire sur la plupart des pages.

L :  Quel avenir pour Offload ?

S.R : Nous sommes en discussion avec des éditeurs français pour sortir Offload en version papier, ce qui est clairement un objectif. Le pilote aujourd’hui constitué de 7 chapitres est une première étape gratuite. Mais nous aimerions être présents « physiquement » dans les librairies pour la suite de l’histoire. Par ailleurs, nous avons également des contacts avec une chaine de télévision spécialisée dans le manga et nous n’excluons pas de participer à certains événements spécialisés durant l’année (Japan Expo, Paris Manga, etc.).

Propos recueillis par Lecthot

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